Caucus national, tournée pancanadienne avec le Comité spécial sur la réforme électorale et rédaction d’un projet de loi, voilà autant de choses qui attendent le député de Richmond-Arthabaska, nouvellement porte-parole adjoint de l’Opposition officielle aux Affaires étrangères, M. Alain Rayes, lors de cette nouvelle session.

En direction d’Halifax pour participer au Caucus national du Parti conservateur qui se tient les 13 et 14 septembre, le député Alain Rayes ne cache pas que la session à venir s’annonce chargée au niveau des affaires parlementaires puisque de nombreux enjeux importants seront débattus aux Communes cet automne. En plus de demander des comptes au gouvernement libéral sur leurs dépenses excessives, le député suivra avec un intérêt particulier le rôle du Canada sur la scène internationale, le règlement du dossier d’importation des protéines laitières, la réforme du mode de scrutin et la légalisation de la marijuana. Sur chacun de ces enjeux, le député a une position bien claire.

« Au niveau des relations internationales, il ne fait aucun doute que le premier ministre attire les foules. Cependant, la politique étrangère du Canada est d’une importance capitale et doit mener à des retombées intéressantes pour la population canadienne, notamment les entreprises qui dépendent du commerce international. À cet effet, le Partenariat transpacifique n’est toujours pas ratifié et cela pourrait priver nos PME d’un marché d’exportation important » souligne-t-il.

Il ajoute également que « pour ce qui est de l’importation des protéines laitières à nos frontières, il est grand temps que les libéraux règlent le problème. Cela fait maintenant un an que le dossier traîne et cause des pertes importantes aux producteurs laitiers du Québec, et plus particulièrement, de ma circonscription, forte en agriculteurs. »

Au sujet de la réforme électorale, le député de Richmond-Arthabaska n’a aucun problème à ce que d’autres façons de faire soient étudiées. Par contre, il faut prendre en considération que le système démocratique a 150 ans et est l’un des plus stables au monde. « Si un changement au mode de scrutin devait se faire, la population doit avoir son mot à dire par voie de référendum » selon lui.

Dans le dossier de la marijuana, Alain Rayes ne partage pas l’opinion des libéraux qui croient que la légalisation de cette drogue l’éloignera de la portée des enfants. « Je joins plutôt ma voix aux nombreux experts, médecins et analystes qui croient que la marijuana ne devrait pas être légalisée puisqu’elle est néfaste pour la santé. Je suggère davantage de mettre l’emphase sur la prévention et la promotion des saines habitudes de vie. Les exemples d’autres états ayant légalisé la marijuana démontrent qu’il y a de nombreuses répercussions négatives, notamment chez les jeunes. De plus, plusieurs questions importantes demeurent sans réponse, on doit avoir un cadre clair ce qui est loin d’être le cas.»

Course à la chefferie

Si la session s’annonce chargée au niveau des affaires parlementaires, elle le sera tout autant sur le plan politique alors que la course à la chefferie du Parti conservateur prendra réellement son envol avec la tenue des premiers débats prévus en novembre et décembre prochain. Le député Rayes n’est pas fixé sur le candidat qu’il appuiera pour l’instant. « J’ai ouvertement indiqué aux candidats qui ont sollicité mon appui que j’allais prendre le temps de bien évaluer la situation avant de me prononcer» conclut-il.