(Ottawa, 19 janvier 2021) – Le député de Richmond-Arthabaska et ministre du Cabinet fantôme responsable du Patrimoine canadien, des Langues officielles et du Développement économique du Québec, Alain Rayes, ainsi que le chef du Parti conservateur du Canada, Erin O’Toole, ont récemment rencontré plusieurs acteurs importants dans le dossier des langues officielles.

Des réunions virtuelles ont eu lieu avec la Société de la francophonie du Manitoba, la Fédération des communautés francophones et acadienne du Canada, le Quebec Community Groups Network et l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario au cours des derniers jours. À cela s’ajoute la Société de l’Acadie du Nouveau-Brunswick, avec Sonia Lebel, ministre responsable de l’Administration gouvernementale, présidente du Conseil du trésor, ministre responsable des Relations canadiennes et de la Francophonie canadienne, ministre responsable des Institutions démocratiques et de la Réforme électorale au gouvernement du Québec ainsi qu’avec le sénateur René Cormier, qui se sont entretenus avec M. Rayes au cours des dernières semaines.

« Nous ne lâcherons pas le morceau concernant la modernisation de la Loi sur les langues officielles. Nous souhaitons ardemment que ce projet se concrétise rapidement comme le souhaite l’ensemble des représentants des organismes. Le gouvernement libéral et la ministre Mélanie Joly se traînent les pieds dans ce dossier. Nous continuerons à faire pression. Je suis très heureux que notre chef Erin O’Toole en ait fait un enjeu prioritaire », a souligné M. Rayes.

Le député de Richmond-Arthabaska estime qu’il est incompréhensible qu’aucun projet de loi n’ait été déposé par le gouvernement libéral. « Rien n’a été fait depuis 2015. Pourtant, les représentants des différents regroupements témoignent tous de l’urgence d’agir. Personne ne comprend pourquoi le dossier n’avance pas. Les consultations ont été faites et les recommandations du commissaire aux langues officielles ont été soumises. Bref, la ministre a toutes les cartes en main pour aller de l’avant », a-t-il indiqué.

M. Rayes et le Parti conservateur maintiendront la pression dans ce dossier lors de la prochaine session parlementaire, qui s’amorce lundi.

« L’absence de volonté politique et de considération pour les communautés de langues officielles en situation minoritaire est la cause de l’inaction du gouvernement libéral. Ce n’est pas pour rien que ce gouvernement ne veut pas prendre position dans le projet du gouvernement du Québec visant à assujettir les entreprises de juridiction fédérale à la Loi 101. Notre chef a été clair sur cet enjeu. Notre parti soutient la démarche du Québec », a-t-il conclu.